LE DERNIER JOUR DU FORUM DE HAUT NIVEAU DE L'IOFS S'EST CONCLU PAR L'ADOPTION DE LA DECLARATION D'ALMATY

Le 9 juin 2022, l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire a conclu un Forum de deux jours sur la sécurité alimentaire. Le Forum de haut niveau attire des Ministres, des décideurs, des leaders d’opinion, des experts scientifiques de premier plan et des parties prenantes du secteur agro-industriels pour discuter d’un large éventail de questions en lien avec la Nutrition et la Sûreté Alimentaire.

Le deuxième jour de la session, intitulée « Les jeunes et la sécurité alimentaire », a été principalement consacré à l’autonomisation des jeunes pour atténuer l'insécurité alimentaire, à l'augmentation de l'engagement des jeunes dans l'agriculture pour permettre l'accès à la terre, au financement et aux compétences, à l'infrastructure technologique de classe mondiale et aux services et biens de haute qualité dans le secteur agroalimentaire parmi les pays membres de l'OCI. Conformément à la procédure d’attribution, 10 représentants des États membres du Pakistan, de l’Égypte, du Tchad, du Nigeria, de la Mauritanie, du Mozambique, du Bangladesh et de l’Afghanistan ont été nominés pour la bourse COMSTECH-IOFS pour la recherche et la formation dans le domaine de la sécurité alimentaire.

Le Directeur du Département de la Coopération Internationale de KazNARU, Esbol Omirzhanov, a donné un aperçu des programmes de bourses de l'Université, tandis que la Directrice Générale par intérim du Centre International d'Agriculture Biosaline (CIAB), la Dr. Tarifa Al Zaabi, a mis l'accent sur le rôle de l'éducation, des femmes et des jeunes dans la sécurité alimentaire. S'exprimant lors de la session sur la jeunesse et la sécurité alimentaire, la Dr. Tarifa Alzaabi a parlé de l'importance d'exploiter le potentiel des jeunes pour la sécurité alimentaire et a donné des exemples de programmes et d'initiatives axés sur les jeunes mis en œuvre par l'ICBA, y compris le Youth Engagement Society. La Directrice Générale de l'ICBA a souligné que les jeunes doivent être la force motrice de l'agro-innovation, mais leur énorme potentiel reste largement inexploité dans de nombreux pays, de sorte que l'augmentation des investissements et l'autonomisation des jeunes est la clé de la sécurité alimentaire future.

Le Dr Anthony Egeru, Directeur de programme - Formation et développement communautaire, Forum régional des universités pour le renforcement des capacités en agriculture (RUFORUM), a parlé du Concours des Jeunes Entrepreneurs Africains, tandis que l'assistant de recherche de la faculté des sciences agricoles et alimentaires de l'Université Américaine de Beyrouth, M. Abed Al Kareem Yehya, a souligné l'importance du diplôme d'études supérieures en sécurité alimentaire, destiné aux professionnels et aux futurs dirigeants dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la production agricole, de la sécurité nutritionnelle, des politiques publiques et des programmes de développement.

Lors de son discours, Yerlan A. Baidaulet, Directeur Général de l'IOFS, a exprimé son appréciation pour les présentations et les discussions animées et stimulantes sur la sécurité alimentaire et a souligné que c'était un honneur et un privilège de se voir confier par des personnes aussi distinguées du monde entier pour résumer les deux jours de réunion importante qui ont délibéré en profondeur sur un certain nombre de questions importantes sur la sécurité alimentaire.

Le Forum de Haut Niveau de l'IOFS s'est conclu avec succès par l'adoption de la Déclaration d'Almaty. Les représentants des gouvernements des États Membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI), les représentants des institutions de l'OCI, des universités, des organisations internationales et du secteur privé ont réaffirmé leur engagement envers les objectifs de l'IOFS et leur soutien à ses initiatives dans les domaines de la sécurité alimentaire et du développement agricole, tout en développant le bien-être des petits agriculteurs et la croissance économique de leurs pays respectifs par le biais de leur capacité de vulgarisation, ce qui peut être bénéfique et contribuer directement à améliorer les indicateurs de sécurité alimentaire et nutritionnelle, et encourager, dans ce contexte, les gouvernements à souligner le rôle des universités et à soutenir leurs activités de vulgarisation.